La première chose que l’on fait lorsque l’on mange est de regarder et de sentir la nourriture. Ce n’est souvent pas conscient, mais c’est la première chose que l’on fait. La deuxième chose que l’on devrait faire est remercier la personne qui nous a préparé le repas. Cela nous met dans une condition d’empathie et calme notre corps et notre esprit. Prendre le temps de le faire change notre façon de consommer. Quoi de plus dur pour le cuisinier de voir son repas dévorer avec gloutonnerie et sans remerciement en 3 minutes alors qu’il a mis 2h30 à le préparer !
Il existe un Bhoj Kriya enseigné par Yogi Bhajan dès 1992 sur la façon de manger consciemment et en méditation :
, et une version poétique française :
Aïvanhov explique le même processus avec d’autres mots : Saliver et mâcher
Ensuite la prise de conscience que l’on est en train de manger s’encre principalement dans le fait de mâcher et de saliver. Mâcher et saliver jusqu’à rendre la ration amenée à notre bouche en petits morceaux imprégnés de salive.
Il arrive parfois que l’on aie moins de 20 minutes pour manger. Dans ce cas, l’on mange que ce que l’on a mastiqué, c’est important : « Ce n’est pas la quantité qui fait la satiété mais la manière de manger. » {{ macros.cite({key:‘Guil-2015’, title: ‘La méthode France Guillain’, author:‘France Guillain’, year:‘2015’, page:’44′, medium: ‘version électronique’, isbn: ‘978 – 2-268 – 06811-4′}) }}. Des études montrent également que pour maigrir et avoir une digestion naturelle, mâcher est la solution {{ macros.cite({title: ‘Mastication of almonds: effects of lipid bioaccessibility, appetite, and hormone response’, author:‘Cassady BA, Hollis JH, Fulford AD, Considine RV, Mattes RD’, year:‘2009’, publisher:‘American Journal of Clinical Nutrition’, page:‘794 – 800′, volume:’89′, doi:’10.3945/ajcn.2008.26669’, pmid:‘19144727’}) }} {{ macros.cite({title: ‘Pourquoi Faut-Il Manger Moins Vite ?’, author:‘Venesson, Julien’, year:‘2017’, publisher:‘Nutriting’, url:‘https://www.nutriting.com/conseils-sante/pourquoi-faut-il-manger-moins-vite/’}) }} {{macros.cite({title:‘L’éloge de la mastication’, author:‘Hélène Baribeau’, publisher:‘passeportsante.net’, url:‘http://www.passeportsante.net/fr/Communaute/Blogue/Fiche.aspx?doc=pourquoi-mastiquer’})}}.
La mastication et la salivation servent à {{ macros.cite({key:‘Guil-2015’, page:’52 – 57’}) }} :
- « Faire le tri de ce qui est bon ou mauvais » pour son corps — le temps de s’apercevoir si l’aliment est toxique pour nous;
- Broyer les aliments : les réduire en touts petits morceaux;
- Prédigérer les amidons;
- « Permettre à la bouche de se comporter comme un scanner », afin de
- « Mesurer, peser, sélectionner la quantité qui nous est nécessaire et couper l’appétit par la satiété »;
- « Organiser la digestion par l’envoi judicieux des sucs digestifs »;
- « Organiser l’assimilation en prévenant les cellules des nutriments qui arrivent » : avertir les cellules de notre corps;
- « Organiser l’expulsion des excédents que le cerveau a été obligé de laisser entrer » « Si vous êtes très jeune, par exemple à l’adolescence, il est probable que le corps rejettera tout et autour de vous on s’étonnera de vous voir engloutir des quantités impressionnantes tout en restant maigre. Mais après 25 ans, cela risqué de s’inverser et c’est bien souvent le cas. Le corps fatigué perd l’énergie de tout expulser et comme il né sait toujours pas ce qu’il doit stocker ou non, il garde tout et on grossit ! » {{ macros.cite({key:‘Guil-2015’, page:‘57’}) }} .
« Rappelez vous que ce qui profite à votre organisme n’est pas ce que vous mangez, mais ce que vous assimilez. » {{ macros.cite({title:‘Conseils santé qui né coûtent rien’, publisher:‘Socochamba’, url:‘http://socochamba.over-blog.com/article-conseils-sante-qui-né-coutent-rien-99222694.html’}) }}.
Écouter sa faim (ou manger moins)
Goûter à tout, manger de la qualité, manger à sa faim.
« Il y a deux signes de satiété.
– Le premier se trouve dans la bouche. Vous mangez du persil et rapidement la saveur né vous plaît plus : le cerveau estime que vous en avez assez mangé et vous coupe l’appétit.
– Le second est dans la partie supérieure de l’intestin grêle : si vous avez consommé correctement des fibres non solubles (une cuillerée à soupe de légumineuse) les fibres tapissent cette partie de l’intestin et vous coupent l’appétit entre deux repas. »Extrait de: France Guillain. « La méthode France Guillain. » iBooks.
La faim
Hygiénisme
Mais quelles sont donc les souffrances de la faim ? L’opinion médicale et populaire veut que la faim soit une sensation douloureuse et pénible. On parle des souffrances de la faim. “J’ai souffert de la faim”, vous dira-t-on ! Or la faim est une manifestation du fonctionnement normal du corps, et toutes les fonctions normales du corps procurent du plaisir. Ainsi, par exemple, le fait d’uriner, d’évacuer, de regarder, de dormir, d’avoir des rapports sexuels, sont toutes des fonctions agréables. Pourquoi parle-t-on alors des souffrances de la faim ? De ses douleurs ? Il est vrai que certains individus ressentent effectivement des souffrances, mais ce né sont là que des signes d’élimination et de désintoxication pour effacer les séquelles irritantes des repas malsains précédents. Celui qui arrête de fumer ou de boire du café ressent des souffrances identiques et des douleurs similaires provenant de la désintoxication. Ces inconvénients né doivent pas porter à manger, ni à fumer, ni à boire du café. Répétons-le : les souffrances parfois ressenties né sont pas celles de la faim, mais bien celles de la désintoxication. Ces souffrances disparaissent quand la désintoxication se termine, et quand la faim arrive enfin, aucune souffrance n’est ressentie.
La vraie faim et la fausse faim. …
Attendre une heure pour voir. La fausse faim disparaît en peu de temps, réapparaît encore, puis disparaît de nouveau. Par contre, la vraie faim persiste et s’accentue. Donc, pour les distinguer, il suffira d’attendre une heure par exemple, sinon plus, ainsi on sera fixé. De toute façon, plus on attend, plus la vraie faim sera aiguisée. Car au début, elle sera faible. Dans les cas de dénutrition, la faim aiguë aboutit à une sensation de “partir”, de s’évanouir, de s’effondrer. On né peut pas travailler, ni rien faire avant d’être nourri. A ce moment, il faut manger tout de suite un fruit ou deux, sans aucune boisson. “L’appétit, écrit Shelton, est une contrefaçon de la faim. Ce n’est pas l’expression d’un besoin, mais celle d’une habitude ou d’une envie imaginaire. L’appétit est une créature de l’habitude et de la routine, et peut être due à plusieurs choses comme : l’heure du repas, la vue, le goût et l’odeur des aliments, ou même l’idée de manger qui peut déclencher l’appétit. Les condiments et les assaisonnements peuvent aussi éveiller l’appétit.” Mais cela n’est pas la vraie faim. L’appétit, c’est une fausse faim. La vraie faim né s’accompagne d’aucun symptôme. On n’a pas mal à la tête, ni aucun malaise. Les idées sont claires, l’esprit lucide, on est optimiste, heureux, tranquille, serein. La vraie faim né vient pas forcément à l’heure des repas. Par contre, les contractions rythmiques de l’estomac se produisent régulièrement, par habitude, à l’heure des repas, et font croire à la faim. Hélas ! C’est une fausse faim.
La vraie faim peut survenir spontanément à tout moment de la journée, mais pas en pleine nuit. En effet, durant la nuit les muscles sont relaxés et l’estomac, qui est aussi un muscle, se relaxe aussi. Il n’est pas prêt à malaxer le bol alimentaire durant le repos nocturne. Si l’on ressent, par contre, la faim avant minuit, alors quelques feuilles de laitue ou une pomme devraient la calmer et assurer un sommeil réparateur. Selon Fletcher, pour distinguer la vraie faim de la fausse faim, on notera que dans la vraie faim “l’eau coule dans la bouche”. Selon moi, pour les distinguer, il suffirait d’attendre une heure : la vraie faim persiste, alors que la fausse faim disparaît avec tous les symptômes morbides et trompeurs.
La gorge contractée ou dilatée ? La plupart des hygiénistes professionnels attribuent aux glandes de la gorge et à celles de la bouche le rôle principal dans les manifestations de la faim. Shelton attribue ce rôle principal actif aux nerfs. En effet, ce sont bien les nerfs qui commandent cette sensation de creux et de dilatation qui monte vers l’oesophage et vers la gorge. C’est pourquoi durant les moments de fatigue, de soucis, de préoccupations, de colère, de haine, d’émotions négatives, etc., même si le corps a besoin de nourriture, il né la demande pas et né manifestera pas la faim. Les nerfs garderont la gorge et l’oesophage contracté. Quand les conditions sont favorables, la faim se manifeste par la dilatation de la gorge et de l’oesophage.
Une sensation agréable. La vraie faim est une sensation toujours agréable et plaisante, même si elle peut être pressante. Un creux dans l’estomac, un vide accompagné de contractions rythmiques, une sensation de détente qui monte de l’estomac vers la gorge en traversant l’oesophage : tous ces symptômes sont agréables et plaisants. Par contre, dans les cas de dénutrition et de manqué de réserves, le sujet peut ressentir une faim diffuse, une incapacité de travailler ou de se concentrer, il se sent “partir”. Or ces sensations disparaissent rapidement en quelques semaines, au fur et à mesure que les réserves sont comblées. Alors, la faim devient moins pressante et moins fréquente. Le sujet ressentira alors la faim, mais son esprit sera alerte, vif et lucide, et son humeur optimiste et sereine. Il verra la vie en rose.
La fausse faim comme après une drogue. Tous les symptômes morbides que j’ai décrits dans la fausse faim ressemblent de façon frappante aux symptômes qui se manifestent chez le fumeur et le buveur de café, de thé ou même chez le drogué, quand ils arrêtent leur poison. Ces symptômes sont ceux de la fausse faim, ce sont des symptômes d’élimination. La fausse faim est un symptôme d’élimination des résidus du repas précédent. Or ces symptômes de désintoxication sont bien connus des drogués, des fumeurs et des buveurs de café et de thé. Malheureusement, les mangeurs les ignorent. L’accoutumance peut exister pour la drogue comme pour les aliments malsains. Il est évident que si un drogué ou un fumeur en pleine désintoxication reprend son poison, les symptômes désagréables de la désintoxication cessent aussitôt. Or, il né faut jamais arrêter une désintoxication, qu’elle provienne de la drogue, de l’alcool, du café ou des aliments malsains.