Méthode France Guillain et régime ovo-lacto-végétarien

Article 1
Publié le 13 sept. 2017
Mis à jour le 21 Sep 2018
18 minutes
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Ali­ments

Ali­ments par ali­ments ou groupes d’aliments par groupes d’aliments, cette sec­tion en présen­tent les recommandations.

Fruits et légumes

Les fruits et les légumes doivent être une base solide de notre ali­men­ta­tion. Il faut les con­som­mer crus, ou cuits douce­ment (vapeur douce par exem­ple) car au delà de 70°, la plu­part des nutri­ments sont détru­its. Les fruits de saisons sont les plus frais, sou­vent disponible locale­ment. Pour savoir quels sont les fruits et légumes de sai­son (donc les plus nutri­tifs et les moins chers), con­sul­ter ces tableau : Cal­en­dri­er des fruits et légumes, Bio Suisse, agri​cul​ture​.ch.

On entend de plus en plus qu’il faut manger bio. Or il existe de sérieux doutes qui remet­tent en ques­tion cette pra­tique qui paraît si vertueuse. En effet, bio ≠ sans pes­ti­cide, bien au con­traire. La san­té et la qual­ité des ali­ments non plus n’est pas si vertueuse qu’il n’y paraît. Pour plus de ren­seigne­ments, lire :

  • ; ou ce résumé de Bar­bara Redlingshöfer;
  • ou la présen­ta­tion s’y ratachant : 

Priv­ilégiez plutôt les fruits et les légumes provenant du paysans du coin, des fer­mes de votre pays ou de votre pro­pre jardin. Bio ou non, les effets sur votre san­té, l’environnement et votre économie en seront bien plus béné­fique. Déjà parce que le fruit né mûri­ra pas dans un con­teneur quelque part dans l’atlantique ou dans un semi-remorque avant que vous né l’achetiez. Et surtout parce qu’en con­nais­sant per­son­nelle­ment la prove­nance de vos ali­ments, vous vous liez dif­férem­ment avec ce que vous don­nez à votre corps. 

Pro­duits céréaliers, pommes de terre et légumineuses

[…]

Lait et pro­duits laitiers

Lait, beurre, fro­mages tra­di­tion­nels, fro­mages indus­triels, fro­mages blancs, yaourts, yoghourt, crèmes dessert, lac­tées, yaourts à boire, smooth­ies au lait, etc.

Le lait… c’est finit. Un bout d’excellent fro­mage bio, de préférence à pat­te dure, 2 – 3 fois par semaine au max­i­mum ou un yoghourt plaisir 2 – 3 fois par mois, ce n’est pas un prob­lème . Le reste oubliez-le. Finito.

Le lait de vache ou d’un autre ani­mal, n’est pas fait pour l’homme. Ce n’est rien d’autre qu’une arnaque indus­trielle occi­den­tale. Bien que préférable, car né con­tient pas les antibi­o­tiques et autres cochon­ner­ies don­nées aux ani­maux, les bois­sons végé­tales (amande, soja, avoine, riz, etc.) né sont pas pour autant, du point de vue nutri­tif, un sub­sti­tut au lait ani­mal .

Mais pour rem­plac­er les nutri­ments qu’il con­tient, regarder du côté du Miam-Ô-Fruits ou du Miam-Ô-5. De plus, « les besoin jour­naliers en cal­ci­um né sont pas si élevé, et ils bais­sent encore plus si l’on mange moins acide (donc moins de viande rouge, céréales raf­finées, sucre et sel) » . En effet, le cal­ci­um car c’est la le sys­tème de défense de notre corps con­tre l’acidité : il va chercher des minéraux, notam­ment le cal­ci­um et le phos­phate (donc dans les os) pour rétablir l’équilibre.

2 – 3 fois par semaine un bout d’excellent fro­mage à pâte dure

Huiles, graiss­es et graines [lipi­des]

Bien que pointés du doigt, les lipi­des ou graiss­es ali­men­taires sont pri­mor­diales pour notre corps. Indis­pens­ables à la san­té : « elles four­nissent de l’énergie, con­tribuent à la régu­la­tion de la tem­péra­ture cor­porelle, de même qu’à la syn­thèse des hor­mones et à la fer­til­ité, appor­tent des acides gras essen­tiels, per­me­t­tent l’absorption des vit­a­mines A, D, E et K, pro­curent un sen­ti­ment de satiété, rehaussent la saveur et la tex­ture des ali­ments, don­nent de l’éclat au teint et à la chevelure, etc. » . Pour un adulte, les lipi­des représen­tent 30% des besoins journalier. 

Nous trou­vons deux type de graiss­es dans l’alimentation : les acides gras sat­urés et les acides gras insaturés.

Les acides gras sat­urés provi­en­nent prin­ci­pale­ment des graiss­es ani­males : beurre, crème, graisse de porc, graisse de bœuf, graisse d’oie, de canard, etc. ou végé­tal : huile de noix de coco et huile de palme. Les lipi­des sat­urés se présen­tent sous forme solide à tem­péra­ture ambiante. Ces acides gras sont à limiter.

Les acides gras insat­urés provi­en­nent prin­ci­pale­ment des graiss­es végé­tales et du pois­son. Ils se présen­tent sous forme liq­uide à tem­péra­ture ambiante. Il y a les acides gras poly-insat­urés : ce sont les acides gras omé­ga-6 (acide linoléique) et omé­ga-3 (acide alpha-linolénique). Les ω-6 et ω-3 don­nent au corps humain des acides gras « essen­tiels » qui né peu­vent pas être syn­thétisés par l’organisme. Puis, il y a les mono-insat­urés : les acides gras omé­ga-9 (ω-9) qui peu­vent être syn­thé­tis­er par l’organisme.

Vous trou­verez prin­ci­pale­ment les ω-3, ω-6 ou ω-9 dans  :

  • ω-3 : Came­line, colza, Lin, Sacha Inchi, saumon, maque­reau, hareng, thon, flé­tan, sar­dines, tru­ites et algues
  • ω-6 : Bour­rache, Carthame, Chan­vre, Coton, Germe de blé, Maïs, Noix, Œil­lette, Ona­gre, Orge, Pépins de courge, Pépins de raisin, Pois, Sésame, Soja et Tournesol
  • ω-9 : Amande, Arachide, Argan, Avo­cat, Colza, Loren­zo, Neem, Noisette, Noix de cajou, Noix de macadamia, Olive, Pis­tache, Riz et Tour­nesol oléique

Il est pra­tique de con­som­mer ces bonnes” huiles sous formes d’huiles. Cepen­dant, ces huiles végé­tales doivent impéra­tive­ment être pressées à froid, pre­mière pres­sion à froid Lorsqu’on par­le d’une huile de pre­mière pres­sion à froid, on fait référence à un procédé d’extraction des huiles qui est fait sans adjonc­tion de chaleur. Il s’agit d’un procédé au cours duquel les oléagineux non préchauf­fés sont pressés une seule fois, à la plus basse tem­péra­ture pos­si­ble, afin d’extraire une par­tie de l’huile qu’ils con­ti­en­nent. Ce type de pres­sage per­met de con­serv­er les élé­ments nutri­tifs de l’huile (vit­a­mines, tocophérols, acides gras essen­tiels, pig­ments etc.) ain­si que leurs arômes. Le terme vierge est l’équivalent de pre­mière pres­sion à froid et peut être util­isé pour toutes les var­iétés d’huile, sauf pour l’huile d’olive pour laque­lle on utilise le terme vierge extra (ou extra vierge) pour désign­er la meilleure qual­ité d’une huile.

Il faut égale­ment veiller à un bon rap­port entre les ω-6 et les ω-3. Dans l’alimentation occi­den­tale il est de 101 à 151 , tan­dis qu’il devrait être, idéale­ment, de 11 à 41 . L’idéal est d’augmenter la teneur en omé­ga 3 (ω-3) dans notre ali­men­ta­tion  . En effet, les omé­ga 6 sont pro-inflam­ma­toires tan­dis que les omé­ga 3 sont anti-inflam­ma­toires. Préférez donc le pois­son, l’huile de lin (ω-3), l’huile de colza (ω-3) et l’huile d’olive (ω-9.

Recom­man­da­tions

  • 3 à 5 cuil­lères à soupe d’huile végé­tale à pre­mière pres­sion à froid (ou extra vierge) par jour, dont la moité sont des omé­gas 3 (colza ou lin). Par exemple :
    • 2 cuil­lères à soupe de colza et 3 d’olive; ou
    • 2 cuil­lères à soupe de colza, 2 d’olives et 1 de sésame; ou
    • 2 cuil­lères à soupe de colza, 2 d’olives et 1 de pépin de courge.
  • 2 cuil­lères à soupe peu­vent être rem­placée par 20 à 30 g de fruits à coque (noix, noisettes, aman­des, pignons, pis­tach­es, arachide, etc.) ou de graines oléagineuses (graines de courge, tour­nesol, lin, chia, chan­vre, soja et sésame) non salées, non cuites et non grillées
  • Éviter les graiss­es ani­males : beurre, mar­garine, crème, etc. 1 cuil­lère à soupe (10 g) max­i­mum par jour
  • Du pois­son 1 à 2 fois par semaine, de préférence gras : hareng, tru­ite, saumon

Sucre, frian­dis­es et pro­duits raffinés

Sucre blanc, sucre brun, céréales raf­finées (farines blanch­es, pain blanc, pâtes, riz, pâtes à piz­za, semoules, pâtis­series, bis­cuits indus­triels, gâteaux), choco­lat, con­fis­eries, con­fi­tures, mélasse, bar­res choco­latées, bois­sons sucrées et gazeuses et autres friandises…

Il né sont pas à con­sid­ér­er comme des ali­ments . Oubliez les sucres et frian­dis­es, ces-pseu­dos-ali­ments. Tout ce qui est raf­finé (sucre blanc, brun ou roux, farine blanche et autres) est dépouil­lé de ses minéraux, vit­a­mines et fibres et a un index gly­cémique élevé Ce qui veut dire que le sucre se dif­fuse très vite dans le sang, faisant mon­ter le taux d’insuline et donc tra­vailler inten­sé­ment le pan­créas, pou­vant à la longue provo­quer un dia­bète, et en général la faim revient vite — Tableau des index gly­cémiques par ali­ment.

Cer­taines céréales, com­plètes ou raf­finées, sont égale­ment pleines de gluten, surtout le blé. Les gluten est une pro­téine tirant son nom de glue qui colle aux intestins en for­mant de petites boules et qui peu à peu en réduisent la sur­face d’échange et donc les capac­ités d’assimilation et d’élimination de l’intestin . C’est pourquoi, il vaut mieux priv­ilégiez les farines com­plètes et de préférence sans gluten — pas qu’il soit mau­vais, mais il y en a trop partout tout le temps Le gluten est devenu omniprésent dans l’industrie ali­men­taire. Il suf­fit de regarder la com­po­si­tions des pro­duits ven­dus, il est rajouté dans beau­coup de plats pré­parés sim­ple­ment parce qu’il fait liant. Les blés actuels trop trans­for­més sont de mau­vaise qual­ité et con­ti­en­nent un fort pour­cent­age de gluten pour répon­dre à des normes de pan­i­fi­ca­tion mod­erne et rapi­de. Ce qui d’après cer­tains natur­opathes est l’une des raisons de l’augmentation des intolérances au gluten (pour cer­taines per­son­nes, seul le gluten du blé pose prob­lème) .

Les ali­ments raf­finés, et donc dépourvu de minéraux, fibres et vit­a­mines acid­i­fie l’organisme. Ceci est prob­lé­ma­tique puisque les minéraux lut­tent con­tre l’acidité qu’apportent ces ali­ments de manière naturelle. Ce dépouille­ment con­tribue ain­si au développe­ment des bac­téries et microbes, acid­i­fie le corps et provoque le stock­age de sucres sous forme de trigly­cérides au niveau abdominal. 

Rem­plac­er par

  • 2 – 3 car­reaux de choco­lat noir (min 70%); ou 
  • 20g-30g de fruits secs; ou 
  • 20g-30g d’oléagineux.
  • Lorsque vous avez envie ou besoin de sucre, essay­er de manger un fruit ou un légume cuit à la place

[!+graphique envies]

Sel et iode

L’apport jour­nalier adéquat en sodi­um est estimé à 1500 mg par jour pour les hommes et les femmes, soit env­i­ron 3.8 g de sel. Une ali­men­ta­tion nor­male four­nit aisé­ment cet apport sans ajout de sel de table. Cepen­dant, des études mon­trent qu’un suisse con­som­mé en moyenne entre 7g et 13g de sel par jour. Ceci est dû au fait que 70 à 80 % de la con­som­ma­tion de sel provi­en­nent des ali­ments trans­for­més, 15 à 20 % du sel con­tenu naturelle­ment dans les ali­ments et le reste, du sel ajouté aux repas (sel de table) . Il est donc pri­mor­diale de dimin­uer sa con­som­ma­tion de sel . En effet, une sur­con­som­ma­tion de sel peut avoir des con­séquences comme l’hypertension artérielle, la réten­tion d’eau et chez cer­taines per­son­nes, de l’ostéoporose ou de l’insuffisance car­diaque ou rénale . Si vous avez peur d’en man­quer, vous en trou­verez assez dans les pro­duits marins, les olives et mal­heureuse­ment” dans les pro­duits laitiers et carnés.

L’iode est un oli­go-élé­ment vital pour l’organisme humain et est néces­saire pour la fab­ri­ca­tion d’hormones thy­roï­di­ennes. L’iode est présent en faible con­cen­tra­tion dans l’eau de mer, mais s’accumule dans les algues, les pois­sons et les mol­lusques . Il est présent en quan­tités min­imes dans la plu­part des den­rées ali­men­taires. En Suisse/​Europe, les sols et les pro­duits agri­coles qui y sont cul­tivés en con­ti­en­nent peu. Les besoins en iode né peu­vent donc pas être cou­verts de façon naturelle. Un adulte (h/​f) a besoin de 150 μg d’iode par jour.

Para­doxale­ment, il est donc néces­saire” d’ajouter du sel de table iodé ou alors de con­som­mer des œufs « puisqu’un œuf con­tient à lui seul 32 % de nos besoins jour­naliers en iode » , des hari­cots (blancs, noirs), du pois­sons  et des algues.

Soleil [Vit­a­mine D]

La vit­a­mine D liposol­u­ble joue un rôle essen­tiel dans la for­ma­tion des os et des dents. Cepen­dant, l’absorption de vit­a­mine D par l’alimentation est faible. Heureuse­ment, notre corps pro­duit 80% à 90% de la vit­a­mine D néces­saire lorsque notre peau est exposée au soleil.

Les ali­ments plus rich­es en vit­a­mine D sont les pois­sons gras (hareng, saumon sauvage), le jaune d’œuf, les champignons de Paris et les chanterelles. De juin à sep­tem­bre, 20 min d’exposition du vis­age et des mains au soleil suf­fit ample­ment. Pen­dant l’hiver, il est impor­tant de faire atten­tion à con­som­mer des ali­ments rich­es en vit­a­mines D.

Viande et protéines

Les pro­téines sont les prin­ci­pales com­posantes des struc­tures de toutes les cel­lules du corps humain. Un adulte en a besoin d’environ 57 g (h), 48 g (f) par jour — 20 à 40g pour Robert Morse. Bien que l’industrie agroal­i­men­taire affirme le con­traire, selon cer­taines sources, les pro­téines végé­tales, quant à elles, « né con­tiendraient pas tous les acides aminés en quan­tité suff­isante pour en faire des pro­téines com­plètes. Le soja feraient toute­fois excep­tion à cette règle et con­tient tous les acides aminés essen­tiels » . Les pro­téines ani­males (vian­des, pois­sons, pro­duits laitiers, œufs) et végé­tales con­ti­en­nent toutes deux des pro­téines com­plètes, c’est-à-dire qu’elles con­ti­en­nent tous les acides aminés essen­tiels à la crois­sance et au main­tien de l’organisme .

Il reste la ques­tion de la vitesse de diges­tion et d’assimilation des pro­téines ani­males et végé­tales qui n’est pas encore tout à fait réglée Il sem­blerait que « la présence de légu­mineuse aide à mieux fix­er les pro­téines végé­tales de la céréale et la présence de pro­téine ani­male per­met de pass­er plus rapi­de­ment [des pro­téines végé­tales] aux pro­téines humaines. » . D’un autre côté Robert Morse affirme que la viande est bien plus dif­fi­cile­ment assim­i­l­able que les pro­téines végé­tales . Néan­moins, tous sem­blent d’accord pour dire de réduire la con­som­ma­tion de pro­duits ani­males et donc de viande. C’est pourquoi, il est néces­saire de baiss­er sa con­som­ma­tion de viande à 1 à 2 fois par semaine min­i­mum ou pour un ration de 80 à 90 % de végé­taux et seule­ment 10 à 20 % de pro­duits ani­maux .

Sans pren­dre en compte la con­di­tion ani­male mise en place par l’homme plus que dou­teuse sur notre planète, sachez que plus de 70% des ter­res agri­coles suiss­es sont util­isées pour la cul­ture de matière four­ragère, que 2 mil­lion de per­son­nes pour­raient être nour­ries avec l’équivalent du four­rage importé en Suisse pour l’élevage, que l’élevage est respon­s­able de 80 % de la déforesta­tion en Ama­zonie, que 23 des ter­res agri­coles dans le monde sont con­sacrées à l’élevage ou à la pro­duc­tion d’aliments pour le bétail, qu’il faut 7300 litres d’eau pour 1kg de pro­téines de bœuf (con­tre 4100 pour une légu­mineuse), que l’usage mas­sif d’antibiotiques dans les éle­vages con­tribue grande­ment à l’apparition de souch­es bac­téri­ennes résis­tantes (out­ré le fait que nous man­geons ensuite ces antibi­o­tiques), etc. Il est temps de dimin­uer dras­tique­ment notre con­som­ma­tions de viande !

Pour en savoir plus voir viande​.info, l214​.com, SwissVeg​.ch, MesChoix​En​vi​ron​nement​.ch et Green­peace Switzer­land.

Pour une rai­son religieuse ou philosophique, par souci de recher­ché spir­ituelle ou pour des rai­son éthiques, il peut arriv­er que nous né voulons pas con­som­mer de pro­duits ani­males . Selon l’Office fédéral de la san­té publique et l’Association améri­caine de diété­tique , un régime ovo-lac­to-végé­tarien n’est pas un prob­lème et même sain pour les adultes . Il faut faire atten­tion aux nour­ris­sons, aux enfants et ado­les­cents, aux per­son­nes âgées et aux femmes enceintes. Pour se faire, et rem­plac­er la viande, la volaille et le pois­son, il vous faut impéra­tive­ment con­som­mer ces ali­ments  tout en vari­ant les apports  :

Pro­téines

  • soja, tofu, tem­peh et bois­sons de soya enrichies (B12, D, etc.);
  • hari­cots secs : hari­cots rognons, hari­cots noirs et blancs, pois : pois chich­es et hari­cots à œil noir et lentilles : lentilles rouges, brunes et vertes;
  • graines : quinoa, boul­go­ur, riz et gruau;
  • noix, beur­res de noix (noisettes et aman­des) et graines de sésame et de tournesol;
  • arachides et beurre d’arachide;
  • [pro­duits laitiers comme le lait écrémé, le lait et le yogourt à 1 % ou à 2 % et le fro­mage à faible teneur en matières grass­es (≤ 20 % M.G.)]
  • œufs;
  • sub­sti­tuts de la viande comme la pro­téine végé­tale tex­turée (PVT) et les ham­burg­ers végétariens.

Fer

  • noix de cajou, aman­des et graines de cit­rouille et de sésame;
  • jus de pruneaux et abri­cots secs;
  • épinards cuits, chou vert frisé et pommes de terre avec la peau.

Le fer des sources végé­tari­ennes est mieux absorbé lorsqu’il mangé avec des ali­ments rich­es en vit­a­mine C : cit­rons, oranges, pam­ple­mouss­es, limettes, kiwis, mangues, frais­es, can­taloup, pommes de terre, poivrons, bro­coli, pois mange-tout et cer­tains légumes-feuilles verts. 

Zinc

  • soja, tofu, tem­peh et bois­sons de soya enrichies (B12, D, etc.);
  • hari­cots secs : hari­cots rognons, hari­cots noirs et blancs, pois : pois chich­es et hari­cots à œil noir et lentilles : lentilles rouges, brunes et vertes;
  • noix de pécans, de cajou et leurs beurres;
  • les arachides et le beurre d’arachide;
  • les graines de cit­rouille et le beurre de graines de sésame (tahi­ni);
  • les grains entiers et les céréales enrichies.

Omé­ga-3

Voir la sec­tion sur les huiles. 

Vit­a­mine B12

  • 250 ml (1 tasse) d’une bois­son au soja, aux aman­des, à l’avoine ou de riz enrichie en vit­a­mines B12; plus
  • 1 œufs; ou
  • 75g de pois­son suff­isent ; ou
  • Graines de tour­nesol, con­soude, kelp, bananes, grappes de con­cord (raisin) .

Vit­a­mine D2-D3

  • bois­son au soja, aux aman­des, à l’avoine ou de riz enrichie en vit­a­mines D2 , graines ger­mées, luzerne, champignons, ger­mes de céréales .

Pour en savoir plus de façon rapi­de, veuillez con­sul­ter Veg­an Pra​tique​.fr et manger​vivant​.fr (liste d’aliments).

Bois­son

On né boit que de l’eau. Et avant le café ou le repas car elle va directe­ment dans l’intestin: « Avant toute bois­son quelle qu’elle soit, buvez d’abord de l’eau » .

« Lorsque vous buvez un verre d’eau seule, vous expulsez un verre d’eau. – Vous buvez une tasse de thé et rejetez deux tass­es d’eau. – Une tasse de café, trois tass­es d’eau. – Si vous buvez un verre d’eau avant le café, ce qui se fait en Ital­ie, vous expulsez trois tass­es d’eau. – Mais si vous buvez l’eau après le café, vous expulsez alors trois tass­es de café plus trois tass­es d’eau, car l’eau a été traitée comme lecafé. »

« Buvez tou­jours de l’eau avant de boire le café et pas le con­traire. L’abus de café ou de thé irrite la vessie. Le thé con­tient aus­si de la caféine ou théine, mais elle passé plus lente­ment dans le sang. L’abus de thé vert fait fuir les hor­mones. Du jus de cit­ron dans le thé per­met de fix­er le fer. »

« Les thés verts sont rich­es en antioxy­dants, surtout le sencha. » 

Né buvez pas de thé ou de café pen­dant les repas, car ces liq­uides peu­vent inhiber l’absorption du fer. Atten­dez au moins une heure après un repas pour déguster votre thé ou votre café [Diet­Can-LD].

Vin et alcool

A sup­primer ! L’alcool détru­it les neu­rones et votre organ­isme . Même 1 verre par jour, c’est trop . Lais­sez tomber, l’alcool est un poi­son. Si vous pen­siez que la fumée et même la drogue étaient pire que l’alcool et le vin, vous vous trompiez. L’alcool est le pire des ces poi­sons .

Repas types

Pour le petit déje­uner, oubliez le petit-déje­uner occi­den­tal clas­sique ! C’est une bombe… Voir : 

Miam-Ô-Fruits

Le Miam-Ô-Fruits est le suc­cesseur de la Crème Bud­wig. Il faut le con­som­mer l’estomac vide, soit au moins trois heures après un repas, et de né rien absorber durant les deux heures qui suiv­ent . On n’ajoute rien à la recette ! Ni pain, ni avoine, ni yaourt, ni même un yaourt au soja !

Pour plus de détails, lisez la recette complète

Miam-Ô-5

« Dans tous les pays du monde on trou­ve des recettes tra­di­tion­nelles com­posées de cinq élé­ments. Les quan­tités indiquées ici cor­re­spon­dent à ce qui con­stitue une por­tion par per­son­ne.
– Une céréale com­plète ou un tuber­cule : 3 cuillers à soupe bien pleines de l’aliment cuit. Vous avez le choix des céréales : riz, blé, semoule, pilpil, maïs, orge, avoine, sar­rasin, épeautre, mil­let, mais aus­si quinoa blanc ou rouge
(ce n’est pas une céréale mais on l’utilise comme tel). Pour les tuber­cules et racines : pomme de terre, patate douce, man­ioc, igname,
taro ou dachine, edocs.
– Un ou plusieurs légumes : 3 cuillers à soupe de l’aliment cuit ou cru. Toutes sortes de légumes de sai­son, le choix est vaste : salade verte,
chou blanc, vert, rouge, chi­nois, con­com­bre, tomate, aubergine, cour­gette, fenouil, bet­ter­ave rouge crue, carottes, navet, radis noir, radis rose, épinard cru ou cuit, bettes, céleri, oignon, ail, hari­cots verts en tout genre, etc. En hiv­er les cru­dités peu­vent être : salades vertes, chou blanc ou rouge ou de Brux­elles, con­com­bre, carottes, bet­ter­ave rouge crue ou pot­iron cru râpés, etc. En été c’est le temps des tomates, poivrons, salades vertes, jeunes pouss­es d’épinards, oignons frais. Pensez aus­si à l’ail frais, c’est déli­cieux. Né comptez
pas […] »

Dans un petit bol de 10 cen­timètres de diamètre, dis­pos­er 3 cuil­lères de céréale, 3 cuil­lères de légumes, 1 cuil­lère de légu­mineuse et 1 cuil­lère de pro­téine ani­male . Pourquoi comme cela ? Sim­ple­ment parce que chaque élé­ment aide à mieux digér­er et assim­i­l­er les autres .

« La présence de légu­mineuse aide à mieux fix­er les protéines 

végé­tales de la céréale et la présence de pro­téine ani­male per­met de 

pass­er plus rapi­de­ment aux pro­téines humaines. »

Dessert

« On né ter­mine jamais le repas par un dessert sucré ni par des fruits frais ou en com­pote. Pourquoi ? Parce que cela fait tout fer­menter et pro­longe con­sid­érable­ment la durée de la diges­tion. Cette légère et rapi­de fer­men­ta­tion en fin de repas tend la peau du ven­tre. » . Si l’on né peux se pass­er d’une dose de sucre, 16 – 17h est une heure nor­male pour le sucré .

Goûter et petits creux

« Ayez tou­jours dans votre sac, pour la journée, une grosse poignée de graines oléagineuses, aman­des, noix, cajous, ni salées ni gril­lées et une poignée de fruits séchés, raisins secs, abri­cots, figues, pruneaux. Ce mélange sucre de fruits et huile crue de pre­mière pres­sion à froid des oléagineux est un excel­lent coupe-faim, bon pour le cerveau qui en a bien besoin, et né peut pas occa­sion­ner d’hypoglycémie. » .

Divers

« Et nous, com­ment fab­ri­quer ces graiss­es flu­ides ? – En ayant une ali­men­ta­tion var­iée. – En mangeant de petites quan­tités. – En prenant le temps de mas­ti­quer tran­quille­ment. Quand on né dis­pose que de peu de temps, on mange peu. – En con­som­mant chaque jour des plats qui per­me­t­tent de fab­ri­quer plus vite des graiss­es flu­ides. Le cham­pi­on en la matière étant le Miam-Ô-Fruit à con­som­mer tous les jours. L’autre com­bi­nai­son effi­cace depuis des siè­cles : le repas à cinq élé­ments décrit ici. » .

« Ce qui suit vous donnera une forme excellente tout en vous faisant perdre tout le mauvais gras et en gardant un corps ferme :

  • Choisir des aliments de haute qualité nutritive, donc bios, avec 80 % de produits végétaux.
  • Consommer chaque jour 400 grammes de fruits frais crus, des graines oléagineuses et de bonnes huiles (Miam-Ô-Fruit).
  • Mastiquer parfaitement.
  • Faire circuler les graisses par le Bain dérivatif (poches de gel).
  • Limiter ses rations, la totalité du repas à l’exception de la salade verte, à un petit bol de 10 centimètres de diamètre environ et de cinq centimètres de profondeur bien plein, bombé. N’ayez pas peur, cela remplit bien une assiette !
  • Marcher une demi-heure chaque jour d’un bon pas. » [guil91]

Bibliographie choisie

La livre de référence sur la méthode France Guillain.

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